La convention nationale de la Métallurgie

Les élections ont lieu établissement par établissement, ce n’est pas pour autant des élections strictement locales.
L’enjeu est l’influence que l’on aura sur la négociation en cours avec la fédération de la métallurgie du MEDEF (UIMM) sur la nouvelle convention collective de la Métallurgie.
Lors des trois années de négociation tendues, l’UIMM assume clairement la « rupture sociétale » (sic) de son projet. En particulier, les qualifications et les diplômes acquis ne seront plus reconnus. Les salariés seraient classés et rémunérés uniquement en fonction du poste occupé, avec des variations possibles à la baisse. C’est la fin des seuils d’accueil en sortie d’école et d’une garantie d’évolution de carrière.
A rebours la CGT porte l’ambition d’améliorer l’existant de toutes les catégories de travailleurs de la métallurgie et aussi de gagner des droits nouveaux en les adaptant aux évolutions que le monde du travail connait.
C’est le sens de notre projet de Convention Collective Nationale : unifier tous les salariés de la branche autour d’un même ensemble de garanties collectives. De ce fait, dans cette nouvelle phase de la négociation, la CGT propose de :

  • Développer les droits liés à la parentalité (droits de la maternité, congé paternité…),
  • Inscrire la reconnaissance de l’engagement citoyen des salariés (élu de la Nation, bénévole associatif…),
  • Eviter la double peine lors d’un reclassement sur un emploi moins payé suite à une inaptitude ou encore de faciliter l’emploi des travailleurs en situation de handicap,
  • Sécuriser la durée et le niveau de l’indemnisation de la maladie ou de l’accident du travail,
  • Gagner une définition de l’ancienneté qui englobe aussi les périodes de suspension du contrat de travail et transférable d’une entreprise à l’autre,
  • Avoir des périodes d’essai cohérentes tant pour les salariés que pour les employeurs.
  • Sécuriser et encadrer la mobilité voulue par le patronat.
  • Préciser des points essentiels pour la formation du contrat de travail comme la définition des conditions d’embauche, la rémunération dans le cas du remplacement d’un salarié disposant d’un coefficient supérieur, les conditions de l’essai professionnel…

Rien n’est écrit d’avance et ces élections auront une influence sur ces négociations.

La CGT défend un projet cohérent où l’entreprise doit accompagner ses salariés dans un souci de préservation de l’emploi local, des rémunérations et du développement de la capacité industrielle interne grâce aux compétences et qualifications des salariés.

On se laisse manger la laine sur le dos
ou on vote CGT, c’est à vous de choisir !

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