La situation du salarié Akim qui a été sanctionné est révélatrice d’un management et d’une intensification du travail qui entrainent des tensions entre les salarié-e-s et une dégradation de la production. Cette situation met en danger – à des degrés divers et quel que soit notre poste – l’intégrité physique et psychologique de chacune et chacun d’entre nous. Et cela se termine toujours par des sanctions contre les salarié-e-s en souffrance. La CGT appelle à une action d’ensemble des personnels !
Depuis des mois, la CGT a alerté
- La direction, à de multiples reprises
- L’Inspection du Travail
- Le Préfet et le Procureur de la République, garants de la sécurité des citoyens, tous deux Représentants de l’Etat, actionnaire de Thales
- Tous les élus du personnel, en déclenchant un droit d’alerte des DP
- La presse, les médias
- L’Inspecteur du Travail a mis la direction en demeure d’établir un Plan d’Actions depuis décembre 2017, et a demandé depuis en juillet une réunion du CHSCT sur cette question des RPS. Cette réunion aura enfin lieu le 26 Septembre 2018. La CGT y fera des propositions.
Pourtant, la direction patine, comme a dit l’Inspecteur du travail, lors du CHSCT sur « le danger grave et imminent » qu’Hakim a fait noter dans le Registre.
La cause réside dans un management pathogène – Le LEAN- qui est l’outil d’ une course aux profits effrénée : La direction a posé son objectif : Un taux de marge de 20% sur le résultat de l’entreprise.
La situation appelle une action d’ensemble C’est pourquoi, le syndicat CGT a déposé le vendredi 21 septembre un dossier aux Prud’hommes pour faire annuler la sanction d’Hakim et la CGT s’est portée partie intervenante « au nom des intérêts collectifs des salarié-e-s ».
Nous appelons chacune et chacun, dans son intérêt et dans l’intérêt général, à prendre ses responsabilités : nous aspirons à travailler dans de bonne conditions pour réaliser une production de qualité !