Sur ce projet de construction d’un nouveau bâtiment sur le site de Toulouse, depuis plusieurs semaines des groupes de travail se réunissent sous le pilotage d’un cabinet extérieur imposé sans concertation par la direction, le CHS-CT n’y étant représenté que par son secrétaire et le médecin du travail.
Lors de la dernière réunion du CHS-CT à Toulouse le 15 mai, la direction a présenté les derniers projets d’implantation et les retours des groupes de travail « salles de réunion » et « aménagement ». Vous pouvez vous adresser à nos membres du CHSCT (Philippe Jésover et Thierry Dubert) pour obtenir les documents présentés.
Actuellement la fin du gros œuvre béton est prévue pour le 15/5/2013 et la réception finale initialement prévue en septembre pouvant être reportée.
Pour l’instant, 90 m2 restent sans affectation actuellement, au rez-de-chaussée. Nous (CGT) persistons dans l’idée que l’intégralité des surfaces de ce bâtiment doit bénéficier au personnel TR6 (+ clients/prestataires), à l’exclusion d’autres sociétés, afin de maintenir l’intégrité de l’entité, faciliter la sécurité, mais surtout permettre de garantir le maximum de surface pour le personnel (par exemple : Installation de casiers/ vestiaires, possibilité d’alléger la densité des plateaux des premier et deuxième étage, etc.).
L’implantation de quatre salles de vision-conférence apparaît insuffisante sur Toulouse, toutefois, l’extension vers 6 salles n’est envisagée que si une réduction du nombre de salles de Rungis est mise en place…Économies, économies…Là encore, ces choix révèlent les véritables préoccupations.
Un show-room présentant mobilier et aménagements est disponible sur Vélizy, une visite sera effectuée par des membres du CHS-CT, première date proposée : jeudi 23 mai, à 16.00
Nous avons insisté sur la nécessité de prendre en compte des aménagements réduisant les nuisances sonores et thermiques sur les plateformes, afin d’éviter au personnel le port de protections, toujours encombrantes ou peu confortables. A suivre…
Arc-boutée sur la Charte Groupe, accessible dans Chorus (Ref. 87204444-RES-GRP-FR-001), la direction refuse l’installation de cloisons allant du sol au plafond, et refuse les implantations de cloisons présentées par le personnel, émanant tant des groupes de travail que du Copil. Là aussi, comme pour « l’espace collaboratif », tout le monde serait traité à la même enseigne, personnel/ management : circulez, rien à voir !
Toutefois, si le nombre de cloisons basses revendiqué est refusé, il semblerait qu’une certaine souplesse puisse exister et permettre d’en installer d’autres.
Nous avons demandé que la direction nous fasse une contre-proposition…wait and see…
Le nombre de postes de travail max serait de 216, certains postes non pourvus permettant une « aération » de la densité des espaces de travail… Toutefois, aucun engagement n’est pris, afin de garantir la pérennité de ces trouées…
Depuis quand les sardines choisiraient-elles leur conditionnement ???!!
Les, certes rares, emplacements à six places, ne semblent guère appropriés, peut-être y aura-t-il un effort sur ces configurations ?
Au fil des différents déménagements/implantations en « Open-space », nous avons manifesté notre opposition à la mise en place arbitraire et dogmatique de ces aménagements, quote mal taillée ne prenant pas en compte les spécificités des métiers/populations/environnements qui se voyaient infliger ce traitement.
De nombreuses études et expertises, au sein de Thales ou à l’extérieur, montrent les difficultés engendrées, et les risques encourus par le personnel.
Ces risques portent tant sur les domaines personnels : physiques que psychologiques, que professionnels.
Nous avons toujours argumenté pour attirer l’attention des directions sur leurs responsabilités, découlant tant du Code Civil que du Code du Travail, et nous continuerons à le faire, tout en travaillant au quotidien pour atténuer tous les inconvénients.
Nous avons pu constater qu’il était possible, parfois sur le long terme, de faire évoluer l’implantation initiale, tant les inconvénients/désagréments/problèmes qui en découlaient devenaient incontestables.
Il reste encore plusieurs voies d’action pour faire évoluer le choix initial, contesté.
Continuez à nous faire parvenir vos questions, réflexions, souhaits, revendications, nous continuerons à débattre, argumenter, et défendre les intérêts de ceux qui subissent ces conditions de travail imposées.