Communiqué de presse Métallurgie-CGT / CGT GEMALTO / CGT THALES:
Les syndicats CGT de Gemalto et de Thales, soutenus par la Fédération des
Travailleurs de la Métallurgie (FTM-CGT), dénoncent l’opacité au sein de laquelle s’est déroulée une opération de rachat des actions du Groupe Gemalto, par Thales. D’aucune façon, ni à aucun moment, les représentants du personnel n’ont été informés et encore moins consultés sur ce qui se tramait.
A ce jour, et avec le peu d’informations actuellement en possession par les
syndicats, nous tenons à affirmer qu’en aucun cas nous n’accepterons que ce regroupement s’établisse au détriment des salarié.e.s ou par le sacrifice des emplois.
Par communiqué de presse, les directions de Gemalto et Thales affirment : « les employés concernés par le plan social lancé récemment par Gemalto bénéficient d’un accès aux bourses de l’emploi et au programme de mobilité interne de Thales, et ceci aux mêmes conditions que les employés de Thales. De plus,Thales s’engage à préserver l’emploi dans les activités françaises de Gemalto au moins jusqu’à fin 2019. En 2017, Thales a recruté 6 000 personnes dans le monde, et continuera d’investir dans sa politique de développement des talents ».
Or, Thales a un accord de Gestion Active de l’Emploi qui ne permet pas
l’utilisation de PSE. C’est pourquoi, les CGT Thales et Gemalto exigent que le plan social soit annulé et que les processus sociaux de Thales soient respectés.
Pour Thales, cette opération va endetter le groupe de 4 Md€. Aussi, les dividendes potentiellement versés aux actionnaires doivent être la première
source du remboursement de cette dette.
En tout état de cause, nous demandons que les procédures d’information et de consultation des représentants du personnel concernant le rachat soient
respectées et que les syndicats de nos 2 groupes, GEMALTO et THALES soient reçus sans délai par les PDG de Gemalto et de Thales.
Montreuil, le 21 décembre 2017