Veuillez trouver ci-joint la déclaration CGT effectuée lors de la réunion plénière du 26 octobre 2012, en additif au point 7 de l’ordre du jour.
L’énumération déroulée dans cette déclaration n’est, malheureusement, pas exhaustive, et doit être appréhendée avec les éléments relevés par les autres membres participants à cette visite désastreuse.
Le changement de gérante, malheureusement réceptrice d’une situation qui doit sans doute beaucoup à des pratiques perdurant depuis trop longtemps, est l’occasion d’une nécessaire remise à niveau.
Déclaration CGT lors du CHS-CT du 26 octobre 2012
Le 25 octobre 2012, une visite des locaux du restaurant d’entreprise du site Thales Air Systems Rungis a été effectuée par quelques membres du CHS-CT.
Lors de cette visite plusieurs anomalies et risques ont été constatés, pouvant porter atteinte à l’intégrité des personnes, tant pour le personnel de la société de restauration que pour le personnel Thales.
Ces constats touchent non seulement le domaine alimentaire, mais aussi celui du danger physique.
Il a été notamment relevé :
En cuisine :
– L’absence de plan de formation / prévention du personnel de restauration aux risques d’incendies (feux de friteuses, électrique, etc.) ;
– La plupart des extincteurs n’a été contrôlé depuis février 2011 ;
– Aucune des affiches mentionnant les numéros d’urgence à contacter en cas de péril n’est renseignée ;
– Plans d’évacuation en partie peu lisibles ;
– Issue de secours fermée à clé, celui-ci n’étant pas disponible ;
– Produits classifiés « nocifs » sans aucuns bacs de rétention ;
– Pas de couvre-chaussures « visiteurs » lors du contrôle ;
– Absences de mentions sur certains relevés de température à certaines dates ;
– Présence de gants (textile/cuir) sales en local de préparation d’entrées froides/desserts ;
– Local de stockage réfrigéré des déchets organiques non-fonctionnel : les déchets sont donc stockés à température ambiante/réchauffée du fait de la proximité des installations de lavages des plateaux/couverts. L’exigüité des locaux laisse planer un doute sur la salubrité des zones de stockage/préparation denrées, elles-aussi toutes proches.
Une recherche de fuite serait en attente pour intervention. La lourdeur des opérations, et sans doute leur coût, à envisager pour la remise en fonctionnement serait à l’origine de ce retard dans la mise en œuvre…
– Réutilisation de conditionnements plastiques d’anciennes denrées pour le stockage des piques métalliques pour brochettes ;
– Protège-néons non fixé ;
– Conteneurs à déchets disposés dans un couloir étroit menant à une issue de secours ;
– Chariots rouillés pour les stockages en chambre froide ;
– Plaques métalliques de cuisson usagées, mal entretenues, parfois non utilisées mais conservées en proximité des stockages denrées ;
En salle de restauration :
– Trop grande proximité entre les dispositifs de maintien en température remplis d’eau mis à disposition en salle de restauration et leurs alimentations électriques ;
– Stockage de yaourts en salle de restauration, dans des banques de distribution non hermétiques, et sans aucun dispositif de relevé/contrôle de la variation de température ; (Outre le risque possible de développement bactérien, ce type d’appareil est sans doute gros consommateur d’énergie, et peu compatible avec un écodéveloppement pourtant prôné) ;
– Lors des contrôles des deux fontaines d’eau potable, une seule est contrôlée, en alternance ;
– Les chocolats offerts avec les cafés sont préparés dès la veille et laissés sans isolement/couverture, ce qui peut contribuer à une certaine attractivité pour les rongeurs dont la présence a été détectée et signalée auparavant ;
Au regard de toutes ces anomalies, erreurs, infractions, nous demandons que la direction intervienne dans les plus brefs délais afin de mettre en conformité les installations et puisse garantir la sécurité de toutes les personnes ayant à fréquenter ces locaux, cuisine comme salle de restauration.
Nous demandons qu’une réunion CHS-CT, commission restaurant d’entreprise, avec éventuellement/ensuite présence de représentants de la société de restauration soit organisée et que les CHS-CT/représentants du personnel de la dite société soient informés de ce fonctionnement particulièrement anormal.
Nous demandons que le CHS-CT effectue des visites plus fréquentes afin d’assurer un suivi d’une éventuelle amélioration.
Nous nous réservons la possibilité de saisir :
- Les services vétérinaires rattachés à la direction départementale de l’agriculture;
- Les services santé/environnement des DDASS;
- La direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.