Le 1er Mai 2013, Pour le progrès social : Agissons !!

Manifestation Unitaire
CGT – Solidaires – FSU
Mercredi 1er mai 2013 à 15H00
Bastille – Nation

De l’argent, il y en a dans les poches du patronat, dans les coffres des possédants, dans les banques, ici ou dans les paradis fi scaux, sur les marchés financiers partout dans le monde.
Il circule, il se cache, il est surabondant. Cet argent ne va pas à l’investissement
productif, au logement, au développement des services publics, à la protection sociale, aux salaires !
C’est cet argent qui manque en fin de mois aux salariés condamnés aux petits salaires, au chômage, aux petites retraites, aux minima sociaux.
Partout, on nous dit que nous coûtons trop cher !
Mais c’est nous qui, par notre travail, créons la richesse !
Alors oui, il est temps que les salariés mettent les pieds dans le plat !
Pour sortir de la crise :
Augmentons d’abord les salaires. En France, le salaire minimum d’embauche d’un jeune sans diplôme doit être porté à 1700 euros.
C’est à partir de ce salaire minimum que nous reconstruirons partout des grilles salariales. Ce sont les salaires qui alimentent les caisses de la protection sociale pour la santé, la retraite, l’assurance chômage. Partout dans le monde il faut un salaire minimum pour empêcher le dumping social généralisé.
Développons l’emploi. Nous refusons la mise en concurrence des sites, des salariés entre eux dans les différents pays. Tous les travailleurs et les entreprises en souffrent ! Les banques, les financiers doivent être contraints de diriger l’argent vers l’investissement productif créateur d’emploi. Nous exigeons des mesures immédiates pour arrêter de brader nos outils de production mais au contraire pour développer notre appareil productif,
les services publics et permettre une reconquête industrielle. Des filières entières sont à recréer ou à créer, des centaines de milliers d’emplois sont en jeu.
Les luttes ont permis la mise en place de notre sécurité sociale, de nos retraites par répartition, de l’assurance maladie, des allocations familiales, de l’assurance chômage. Non seulement nous les défendons mais nous proposons de les étendre.
Partout dans le monde, les travailleurs ont besoin de cette protection qui est pour eux une source d’inspiration pour tous les peuples!
Or, c’est ce droit du travail dans lequel coupe à la hache l’accord interprofessionnel du 11 janvier et sa transposition dans la loi. Celle-ci protège les employeurs et fl exibilise davantage les salariés. Malgré l’opposition des organisations syndicales CGT, FO, Solidaires, FSU les députés de la majorité gouvernementale avec la bienveillance de la
droite ont approuvé le projet de loi.
Aujourd’hui, nous interpellons les sénateurs : il faut de vraies mesures pour la sécurisation de l’emploi et du travail. La CGT propose une sécurité sociale professionnelle qui redonne des droits aux salariés, permettrait la continuité du contrat de travail, une protection contre les aléas de la vie professionnelle.
Salariés, dans le monde entier nos intérêts sont communs !
Partout, la même politique d’austérité et la restriction des droits démocratiques est imposée aux salariés et aux populations. Elles aggravent la crise, plongent les peuples dans la misère et provoquent la récession notamment dans toute la zone euro. Pour être plus fort, il faut se rassembler !
Les salariés doivent construire leur unité avec leurs organisations syndicales depuis leur lieu de travail jusqu’à l’échelle mondiale. La CGT considère qu’il faut des mesures pour
relancer l’économie :

Stopper les plans de suppression d’emplois et mettre en place un droit de veto suspensif des représentants du personnel sur les plans de licenciement et les plans de restructuration permettant la recherche et la construction de propositions alternatives aux licenciements.

Porter le SMIC a 1700 euros brut/mois comme base des grilles de salaires. Augmenter les salaires, les points d’indice dans la Fonction Publique, les pensions et les minima sociaux.

Ramener l’âge de départ à la retraite à 60 ans à taux plein, pour tous !

Contrôler les aides publiques aux entreprises. (170 milliards d’euros versés en 2010)

Conquérir dans l’entreprise, de nouveaux droits et pouvoirs pour les salariés, instaurer une sécurité sociale professionnelle.

Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.

Réformer la fiscalité en profondeur, créer de nouvelles tranches d‘impôts pour les hauts revenus

Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour l’investissement productif.

Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.

 

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